Comparaison des machines de type "recuit simulé quantique" et des machines numériques
Samuel Deleplanque  1@  , Philippe Lacomme  2@  
1 : Institut d'Électronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (IEMN) - UMR 8520
Université de Lille, Université Polytechnique Hauts-de-France, Ecole Centrale de Lille, Centre National de la Recherche Scientifique, Junia
2 : Laboratoire dÍnformatique, de Modélisation et dÓptimisation des Systèmes
Ecole Nationale Supérieure des Mines de St Etienne : UMR6158, Centre National de la Recherche Scientifique : UMR6158, Université Clermont Auvergne : UMR6158, Institut national polytechnique Clermont Auvergne : UMR6158

Depuis quelques années on voit apparaître plusieurs technologies pour les machines quantiques avec des caractéristiques très différentes. On peut distinguer les machines analogiques de type D-Wave qui offrent actuellement des milliers de qubits et les machines "généralistes" telles que celles proposées par IBM ou encore les machines programmables à atomes froids de Pasqal qui en proposent aujourd'hui une centaine.

Bien que le processus exécuté est adiabatique, les machines D-Wave ne sont pas universelles. Elles ne sont capables de manipuler qu'un sous-ensemble de problèmes. Ces derniers correspondent aux modèles ISING du fait du hardware basé sur les verres de spin. Ces modèles sont quadratiques.

Il s'agit ici de marquer les différences entre les différents types de machines, avec, par exemple, l'utilisation (ou pas) de l'intrication dans chacune d'entres elles.


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